#11 – L’obsession de l’éphèmére

 

Au cœur de mes chimères,
Tu me souris d’un air macabre,
Tu me violentes, me tourmentes.
Je n’entends le son de ta voix
Que par cri contestataire,
Comme si la distance,
Était le seul lieu,
Capable de préserver,
L’essence de notre rencontre.

L’obsession.
L’obsession de l’inaccessible,
L’obsession de l’éphémère,
De ton aura qui envahit tout:
L’espace et mon esprit.

Un rêve qui parfois resurgit
Dans mon quotidien.
Une odeur qui me rappelle:
Toi…
Je l’inhale, ferme les yeux,
M’en délecte.
Mes sens me trompent.
Mon odorat corrompt mon cerveau,
Mon cerveau trompe ma vision.

L’obsession.
L’obsession de inaccessible,
L’obsession de l’éphémère,
De ton aura qui envahit tout:
L’espace et mon esprit.

Tu aimes faire ton entrée sur scène
Quand jamais on te t’attends.
Te rendre accessible,
Désiré, désirable.
Et puis disparaître.
Comportement multiple,
Tu les incarnes tous,
Dans un visage unique,
L’aimé, l’amant, le dément.

L’obsession.
L’obsession de inaccessible,
L’obsession de l’éphémère,
De ton aura qui envahit tout:
L’espace et mon esprit.

Dans l’obscurité de la salle,
Au milieu de la foule,
Ce pourrait être toi.
La même allure,
Les mêmes signes distinctifs.
Je doute, le détaille, te compare.
Tu ne bouge pas.
Les yeux rivés sur la silhouette,
Moi non plus.

Il reste là et ton image s’efface.
Chimérique, tu m’échappes.
Je fuis le monde substantiel.
Ton fantôme toujours poursuit,
Mes sentiments orphelins,
Dans ma solitude,
Sot-l’y-laisse.
L’obsession de inaccessible,
L’obsession de l’éphémère.

Crédit: Image Pinterest

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